« TRUE BLUE » ©1986 Sire Records / Warner Bros.
Produit par Madonna, Stephen Bray & Patrick Leonard
Parution: 30 Juin 1986

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L’album dédié à son mari de l’époque Sean Pean, « le mec le plus cool de l’univers », demeure sont plus populaire à date.

Plus de 20 millions d’exemplaires dont 8 seulement aux États-Unis, en plus d’être numéro un dans 28 pays (un précédent incroyable selon le « Livre des Records Guiness ») et cinq simples qui se sont rendu au top-5 américain dont 3 au numéro un !

Cet album représente le premier pour lequel Madonna ait participé à la réalisation. Avec ces compagnons Steve Bray (« True Blue », « Papa Don’t Preach ») et Patrick Leonard (« Live To Tell », « La Isla Bonita », « Open Your Heart »…) elle collabore à l’écriture de toutes les pièces (une première pour elle) et à la co-réalisation de l’album.

L’album débute avec les violons inoubliables de « Papa D’ont Preach ». Cette chanson écrite par Brian Elliot (et paroles additionnelles de Madonna) fut le deuxième simple de ce disque et tout comme le vidéoclip, il atteignit les premières positions des palmarès avec son histoire de jeune fille amoureuse qui tombe enceinte et qui désire garder son bébé.

Ajoutons que cette pièce reçut un accueil mitigé de la part des associations nationales de la femme et de la planification familiale aux É.U. mais, hé! Madonna : celle par où le scandale passe… !

« Open Your Heart » écrite par Peter Raffelson et Gardner Cole était au début un démo enregistré par Donna DeLory (choriste de Madonna) mais celle-ci ré-écrivit une partie de la pièce et décida de la garder pour son album. Le simple (4e) atteignit le top-5 américain et son clip, qui l’accompagna, fit une petite tempête pour son côté « provocateur » selon certains puristes. Il était en fait précurseur pour des clips tels « Express Yourself » ou « Justify My Love ».
« White Heat » est un hommage aux belles années du cinéma américain et est dédié à Jimmy Cagney. Elle est probablement la plus sous estimée des pièces de son répertoire.
« Live To Tell » vient clore le premier côté du disque. Ce premier simple tiré de l’album marquait un tournant important dans la carrière de la Madonne. On pouvait dès lors sentir une maturité au niveau de l’écriture. Écrite tous ensemble comme pour mettre en boite l’idée d’un vrai party, « Where’s The Party » est surement la pièce la plus joyeuse de ce disque et l’une des préférée de son catalogue.
« True Blue » (3e simple) avec ses airs des années 60, nous fait décrocher inévitablement le sourire avec son ode à l’amour contagieux. À se procurer: le supermaxi « True Blue » avec la première collaboration de Shep Pettibone aux commandes. Avec ses rythmes latins et ses guitares sensuelles, « La Isla Bonita » apporte un autre courant musical pour Madonna. De nouveau, elle seraprécurseurer à d’autres succès puisque quelques mois plus tard on pourra entendre sur les radios des pièces comme « La Bamba » ou des groupes comme Gypsy Kings atteindre les premières places des palmarès.

La pièce « Jimmy Jimmy » cette ode pour un « bad-boy » aux allures de James Deane ne se retrouva que comme B-side sur des simples comme « Open Your Heart ». Pour terminer l’album, on nous suggère la pièce « Love Makes The World Go Round » un Pseudo calypso que Madonna performa en primeur au spectacle du Live-Aid en 1985 : « Make Love not war we say / It’s easy to recite / But it don’t mean a damn/ Unless we’re gonna fight/…/ Don’t judge a man ’till you’ve standing in his shoes. »

Maison columbia annonçait en 1986 :  » Une bombe à succès électrifiante… Imprégnée de grands écrits, d’un grand jeu et bien sûr une toute nouvelle Madonna… True Blue est vraiment un album parfait !

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