« LIKE A PRAYER » ©1989 Sire Records / Warner Bros.
Produit par Madonna, Stephen Bray, Patrick Leonard & Prince
Parution: 21 mars 1989
Les critiques sont unanimes: » Son meilleur enregistrement, autant du point de vue des paroles, que de la musique! » – Billboard Magazine.
« Une Dame de grand talent… Toutes des pièces superbes! » – The Record, «
Une fois de plus, Madonna vise dans le mile. Elle vient de réaliser un autre numéro Un, de loin sa plus grande réalisation à ce jour! » -Maison Columbia.
» 4 ½ étoiles sur 5 ! » -Wow magazine, » Like A Prayer est un tour de force (…). La reine est finalement revenue réclamer sa couronne(…). » -FanClub Magazine.
Et tout ceci n’est que la pointe de l’iceberg de ce qu’il s’est dit sur le lancement de cet album en mars 1989.
Pensons simplement au clip controversé de la chanson-titre, brièvement retiré des ondes de MusiquePlus au Québec, ou encore à la fameuse publicité Pepsi/Like A Prayer, lancée en grande pompe avant d’être retirée après seulement quelques jours. Madonna empoche tout de même un joli pactole de 5 millions de dollars!
Malgré ces polémiques, fans et critiques accueillent l’album avec enthousiasme. Il domine le top 100 Billboard pendant six semaines et atteint à ce jour plus de 10,5 millions d’exemplaires vendus à travers le monde.
La pièce-titre, véritable hymne, reste la plus emblématique. Avec son mélange habile de dance-pop, de guitare électrique et de gospel, elle touche au divin. Puis vient Express Yourself, à mille lieues de Material Girl, avec son message féministe et provocateur. Cherish surprend par sa légèreté joyeuse et son son frais, tandis que les autres morceaux explorent des thèmes plus intimes et mélancoliques, souvent autobiographiques.
Ainsi, Till Death Do Us Part évoque son mariage tumultueux avec l’acteur Sean Penn. Dans Promise to Try, Madonna exprime son chagrin d’avoir perdu sa mère à l’âge de six ans, tandis que Oh Father relate sa relation compliquée avec son père. Avec Keep It Together, elle exhorte à préserver les liens familiaux, rappelant que « la famille, c’est de l’or ». À noter, Madonna a confié que Keep It Together et Express Yourself rendaient hommage à Sly and the Family Stone, et que Oh Father s’inspirait de Simon and Garfunkel.
L’album renferme aussi des pépites méconnues, comme Promise to Try ou Spanish Eyes, une suite tendre de La Isla Bonita avec ses guitares acoustiques et la voix chaleureuse de Madonna. Mais la véritable surprise réside dans Love Song, un duo avec Prince où la chanteuse glisse même quelques phrases en français!
« Madonna prend des risques et remporte la mise », conclut Michel Bilodeau dans Le Soleil, Québec.
Un classique incontournable!
Notez que pour parfaire l’expérience, la pochette des premières éditions en vinyle, cassette et CD de l’album ont été « parfumées » au patchouli, pour s’inscrire dans l’univers mystique et religieux.